Costa Rica : parcours de 28 jours : 11 juillet – 8 août 2016

Costa Rica : parcours de 28 jours : 11 juillet – 8 août 2016

 

 

Remarques préliminaires

 Le Costa Rica est un pays magnifique, aux paysages variés et à la population très accueillante, souriante et jamais roublarde. On peut y voir de nombreux animaux, pour peu que l’on soit calme, patient, lève-tôt et un peu chanceux aussi pour certains animaux rares. Il faut par contre savoir que vous allez payer beaucoup et tout le temps, car l’accès à la nature se fait par les parcs nationaux (15$ par personne l’entrée en général), parfois avec guides obligatoires (P.N Corcovado, 90$ par personne pour la découverte de la faune et de la flore, 80$ par personne pour les sorties masque/tuba). Un 4x4 est vraiment recommandé car il y a quand même beaucoup de pistes. Nous avons loué unx4 de catégorie deux par Tout Costa Rica et c’était parfait, confortable, à l’aise sur les pistes et les passages à gué, juste un peu poussif dans les montées. Un bon GPS est indispensable, ainsi qu’une bonne carte (celle de TCR est top, mais on avait déjà la National Geographic, alors…). Pensez aux jumelles et éventuellement à une caméra d’action. Les moustiques y sont affamés et se rient des anti-moustiques achetés en Europe, même ceux portant la mention « tropiques ». Acheter l’anti-moustique sur place, on a testé Off et c’est extrêmement efficace. Un mois sur place permet de faire le tour des principaux points d’intérêt du pays, mais on a quand même dû faire des choix. Ces choix ont été grandement facilités par la lecture des comptes rendus de voyages sur le blog de TCR et par les remarques précises et pertinentes de Pierre quand nous lui avons soumis notre itinéraire. Merci encore.

 

Jour 1 Alajuela / Poas

 

Arrivée la veille au soir, nous sommes sur le pont de bonne heure, ce qui, il faut le savoir, est de toute façon indispensable au Costa Rica, où en gros il fait jour de 6h à 18h. Dommage pour les lève-tard. Briefing avec Fabien et Alexia de Tout Costa Rica (super sympas et compétents), deux bonnes heures, mais ça en vaut la peine : revue de notre itinéraire, récup de bonnes adresses, achat d’une carte sim (on vous le conseille fortement, surtout si vous n’avez rien réservé, cela permet de contacter les hôtels, les organisateurs d’activités diverses, ou même d’appeler la police et le loueur en cas d’accident, c’est rassurant d’avoir cette option). On a aussi pris la carte Premium Hôtels et Activités, et on l’a facilement amorti, même  en ne dormant pas tout le temps dans les hôtels/cabinas etc du réseau, car trop peu de catégories 1 (35$-65$ de mémoire), or on a fait le choix dès le départ de dépenser peu en logement (en moyenne, 40$ par nuit pour deux). On comptait se rendre jusqu’aux villages « artisanaux » au nord de San José (Sarchi, Grécia), mais devant le bof de l’équipe Tout Costa, on décide plutôt de tenter notre chance au Poas. Ce n’est pas loin du tout, mais ça grimpe pas mal. Arrivée au guichet d’entrée, on nous annonce que le cratère est entièrement sous les nuages, donc on nous signale de faire demi-tour. Ce ne sera pas le cas le lendemain pour deux touristes suisses qui nous ont raconté qu’on les a laissé passer contre 30$ après un vague « il risque d’y avoir de la brume », et qui ne verront rien, juste un nuage. En redescendant, on remarque un attroupement au bord de la route, yeux en l’air, c’est un signe. On s’arrête, on met les yeux en l’air aussi et …notre premier paresseux !

On se dégote un hôtel et on y mange en ce milieu d’après-midi, ça creuse le décalage !

 

Jour 2  Poas / La Fortuna

 Pluie dans la nuit. Le ciel se dégage vaguement à l’aube, nous sommes les premiers au petit dèj, et parmi les premiers à l’entrée du parc. 15$ par personnes + 3$ de parking. On se gare, et on parcourt 600 m, pas plus, sur un chemin goudronnée. Nous voici devant le cratère, enfin à 100 m du cratère, mais le ciel est gris donc photo moyenne. Les chemins de rando en principe accessibles sont fermés pour travaux (basse saison), par contre le prix de l’entrée n’a pas été revu à la baisse. Petit tour à la boutique et au mini musée (pas mal) et demi-tour.

 On prend la route pour La Fortuna, que l’on atteint en début d’après-midi. On logera au Vagabondo (réseau TCR), motel sympa, avec petite piscine, petit dej inclus, cuisine commune extérieure, et pizzéria (bonne) attenante.

 

Jour 3 Cerro Chato (La Fortuna)

 On choisit de faire cette rando, réputée difficile. Il pleuviote mais on y va quand même. Juste avant l’entrée de l’hôtel Arenal Observatory Lodge une cahute avec un gardien, car il faut payer, le chemin étant sur la propriété de l’hôtel : 6$ annoncés dans les guides, on nous en demande 10 par personne. Equipés de nos blousons de pluie, on attaque la rando, qui sera belle, mais plutôt dure sur la fin (longue pente raide, beaucoup de boue). Arrivée au lac de cratère, bof, un nuage le recouvre au ¾. Pas d’endroit où se poser pour pique-niquer. Un coati rôde près des sacs. On redescend. On apprendra que 10 minutes plus tard, le lac était dégagé et la baignade agréable… Au retour, aperçu de l’Arénal en entier, sans un seul petit bout de nuage, ce qui est rare. Retour vers le Fortuna, la nuit tombe, bien trop de monde à la « rivière chaude », on est fourbus, on rentre.

 

 

Jour 4 La Fortuna / Rio céleste (P.N Ténerio)

 

Après le petit déjeuner, on se dirige vers les thermes Tabacon car juste après, des chemins descendent vers une rivière chauffée par géothermie à environ 35-40°C. Il est tôt, seuls quelques jeunes couples de Ticos sont là. On trouve une vasque bouillonnante, c’est surréel, on se baigne dans une rivière chaude ! Après cette détente, petit tour autour de la place centrale de La Fortuna, où se trouvent pas mal de boutiques diverses et variées : café, cadeaux touristiques mais jolis dans l’ensemble, artisanat… Puis on prend la route vers le Rio Celeste (Parc national Tenerio), où nous avons fait une pré-résa le matin dans des petites cabinas avec soda juste à 1 km de l’entrée du parc (cabinas Blaucell). On prendra celle à l’écart de la piste, mais avec de la l’eau froide seulement, le prix de la tranquillité. 20$ la nuit seulement !

 

Jour 5 Rio céleste (P.N Ténerio)

 

Petit déj excellent le lendemain matin au soda, puis rdv avec notre guide anglophone (le francophone s’étant décommandé la veille au soir). Jeune guide très sympa, Kévin (comme Costner, il nous dit), alias Kevin the jungle selon ses pairs. Très belle promenade de 3 heures, tranquille et instructive. Magnifique cascade, surprenante et très esthétique rencontre des eaux soufrées bleu laiteux et des eaux « normales » marron. Direction notre prochaine étape : le P.N Ricon de la Vieja.

Arrivée près du parc national en milieu d’après-midi, mais galère pour trouver un hébergement de bon rapport qualité-prix (on a décidé depuis le début de ne pas dépenser trop en logement pour se réserver pour les parcs et les activités). En plus  c’est dimanche et les guides (Lonely Planet + Petit futé, bon complément) nous apprennent que l’une des entrées (Las Paillas, la principale) est fermée le lundi. Zut, mais heureusement, l’entrée Santa Maria est ouverte tous les jours. Ce sera donc ça, on n’a pas le choix.

 

Jour 6 Ricon de la Vieja / Libéria

 

Rebelote, dès le petit matin, en route vers le parc, il a plu toute la nuit, et à 1km du parc la piste se transforme en cauchemar : méga ornières, glaise glissante, le 4x4 patine, fait ce qu’il veut ou peut, on flippe un peu, beaucoup.

La balade de 6 km en tout (avec sentiers parallèles) est sans difficulté : traversée d’une belle forêt, cascade, boue volcanique (bien aller au fond, plus on s’éloigne du chemin, plus ça bouillonne) et le clou de la rando, tout au bout, les thermes naturelles. Froide près du sentier, la rivière forme de belles, chaudes et superficielles vasques bleues vers le fond. Génial, belle éclaircie, on est seuls.

Pique-nique sur place, puis trombes d’eau sur les 3 km du retour. On récupère nos bagages et nous descendons vers Libéria, où l’on trouvera un logement correct (El Toppe) avec SdB commune pour un tout petit prix : (24$ !) Le soir, dîner à Green House, très bon restau avec des options véganes.

 

Jour 7 Libéria -/ Samara

 

Au petit matin, on se rend aux chutes LLano del Cortès, introuvables sans indications (que nous avons eu par le gérant de l’auberge de jeunesse).  Sur la transaméricana, environ 18 km après le centre de Libéria, juste avant une passerelle d’accès à une école, une pancarte manuscrite indique les chutes. Là encore nous sommes les premiers, 2$ de parking. Chutes pas si extraordinaires, il manque un rayon de soleil sans doute. De retour à Libéria, café crêpe dans un café/restau tenu par un Français et sa femme costaricienne, puis tour à pied dans la vieille ville, qui nous a bien plu avec son charme un peu vieillot et coloré.

Adieu la montagne, un bon bout de route nous attend pour rejoindre la côte pacifique. Nous avons choisi Samara. On dort à Ahora si, hôtel-resto tenu par des Italiens, situé à 300m de la plage maxi. La plage est superbe, il fait beau, il fait chaud, le moral remonte, on revit.

 

Jour 8 Samara

 

Le matin nous sommes réveillé par une tribu de singe hurleurs (ou congo) qui  a élu domicile dans deux ou trois gros manguiers juste à côté de notre hôtel.  Vraiment pas grand en taille, mais leur cri fait penser à King Kong. On emprunte la piste côtière vers le nord vers la plage et le village de Nosara Il nous faudra traverser une rivière à gué (rouler au pas, eau jusqu’en haut des pneus sans problème). Plage, boutiques un peu new-age. Retour en début d’après-midi sous un violent orage, qui se calmera en fin de journée. Shopping à Samara.

 

Jour 9 Samara/ Santa Teresa

 

Après maintes hésitations, on décide de prendre la piste côtière entre Samara et Santa Teresa, car gros gain de temps (4h30 avec les pauses au lieu de plus de 7h), de km et logiquement bien plus jolie, avec plusieurs plages réputées facilement accessibles. Revers de la médaille, les innombrables nids de poules et les 3 rivières à franchir, toujours au pas, loin des remous, et en faisant attention, pour le premier gué, aux crocodiles ! Si, si. On mettra un peu plus de 4 heures, arrêts compris.

Santa Teresa est assez moche, une longue piste poussiéreuse bordée d’hôtels, restos et magasins. Bof, on ne restera qu’une nuit.

 

Jour 10 Playa Tambor, environs de Montezuma

 

Balade en forêt un peu avant le PN Cabo Blanco. On ne verra que quelques oiseaux et papillons.

Route vers Montezuma, on s’arrêtera avant, à Playa Tambor, cabinas Cristina. Chambres petites mais propres, calmes, personnel très agréable, plage à 200m, et restau sur place de très bonne qualité (réputé dans le coin apparemment). Ciel gris, bruine intermittente, mais en ce milieu d’apm, on file à Montezuma pour faire la rando Playa Grande. Pas d’animaux à cause de la pluie mais balade très agréable et belle, qui alterne entre plage et forêt.

 

Jour 11 Cascades de Montezuma

 

Les photos en donnaient envie, et à juste titre. Parking tout au bout de la « ville », à côté de l’hôtel Cataratas, au pied du sentier, on paiera 2$ au retour. Première partie tranquille, le long du ruisseau (rocher, pierres, racines…), très glissant s’il a plu. La première cascade est impressionnante, haute, belle vasque. Beaucoup s’arrêtent ici, on souhaite continuer : il faut alors contourner la cascade sur la droite (quand on est face à la cascade), par le haut pour arriver au-dessus. Prévoir de s’agripper : cordes placées là, racines, branches…Sportif mais sympa. Successions de chutes et de vasques en haut, en remontant la rivière. Superbe. On  reviendra par le même chemin « aventure », car il existe un autre chemin bien aménagé, retour direct au parking, mais des panneaux tous les 200m indiquent que c’est un chemin privé, donc…payant. Par principe, c’est niet. Retour à Playa Tambor, c’est samedi et en plus le lundi est férié, grande fête style bal musette latino, beach volley, foot, pique-nique familiale en bord de mer. Les hôtels sont pleins, c’est d’ailleurs souvent plus difficile de trouver à se loger le week-end, alors qu’en semaine, zéro souci. Demain, on devait faire Manuel Antonio, mais on vient de réaliser que c’est lundi, donc parc fermé. Encore raté. On reste donc une nuit de plus ici, et demain ce sera Cabo Blanco.

 

Jour 12 Cabo Blanco

 

On avait hésité, finalement on ne le regrettera pas. Superbe rando (2h30 aller) en forêt débouchant sur une plage paradisiaque à la pointe. On y verra des oiseaux, des coatis (une tribu de femelles et leurs petits), des capucins (limite agressifs), des singes hurleurs, des crabes « halloween » etc. Un peu de détente à la plage, puis retour à Playa Tambor, où la fête continue.

 

Jour 13 Ferry vers Puntarenas / Manuel Antonio

 

On prendra le 2^e bateau à Paquera vers Puntarenas, vers 8h30 (bâteau parti ½ h plus tôt que prévu, c’est fonction du remplissage). Traversée assez rapide (1h30 de mémoire). Petit tour à Puntarenas à l’arrivée, sans plus. On file vers Quépos, en s’arrêtant en route sur le pont des crocodiles à Tarcoles. Impressionnant. Ils sont énormes, même du haut du pont, et se prélassent au soleil. Après deux /trois tentatives d’hébergement, on élira domicile à Hôtel Flor Blanca à Manuel Antonio, le plus cher pour nous à ce jour, mais très honnête en fait et très confort avec piscine, clim, petit dèj.

 

Jour 14 Parc National Manuel Antonio / Uvita

 

Ouverture à 7h00.  Beaucoup de monde, la plupart en groupe de 6 / 7 avec un guide portant une longue-vue sur trépied. On commence à se dire que sans guide on ne verra rien, et que de toute façon avec ce monde, les animaux seront effrayés. Assez vite on sort du chemin principal pour aller à une cascade (chemin cimenté). A l ‘aller on verra deux paresseux, et au retour, incroyable, une dendrobate noire et verte, LA grenouille vénéneuse du Costa Rica. Retour sur le chemin principal, on observe (jumelle et/ou gros zoom indispensables) ce que les groupes observent, on écoute ce qui se dit l’air de rien, et on verra des singes écureuils, des paresseux, des serpents, des lézards… Au bout du chemin, à droite, on arrive à de belles plages, où nous verrons des capucins, des coatis voleurs, un caïman, un agouti, un autre serpent tout vert. Les plages sont belles, certaines bien chargées, d’autres, un peu plus loin, tout aussi belles, quasiment désertes.  Après cette belle journée, on reprend la route direction Uvita, pour le parc Marino Ballena. Arrivée à Uvita, après deux échecs, on trouve un hôtel/auberge de jeunesse au bout d’une piste : Cascada Verde ! Quelle trouvaille ! Chemin d’accès inaccessible au voiture sur 100m pour ne pas déranger les animaux, pas de chaussures sur les deux étages de cette grande bâtisse tout en bois et en bambou, avec des étages ouvert sur la jungle, sans rambarde, et agrémenté de nombreux hamacs. La cuisine commune est immense et suréquipée (important pour nous, nous sommes véganes, donc cuisiner nous permet de sortir des sempiternelles haricots noirs/riz, très bon, mais à force…). On est conquis. L’ambiance est zen, feutrée, amicale, respectueuse des autres. La gérante, Julie, une Allemande, nous déconseille de faire le tour baleine/dauphins (55$ par personne, pas cher) quand elle apprend que nous allons ensuite au Corcovado, car elle pense que nous avons de grande chance de voir ces animaux en allant au parc ou à Isla del Cano pour le snorkeling. Merci Julie, excellent conseil.

 

Jour 15 Uvita

 

Grâce aux fiches préparées par Julie, on réserve un hôtel à Bahia Drake (Corcovado) pour le lendemain, à Martina’s place, Martina nous réserve une place sur le bateau entre Sierpe et Bahia Drake. Ensuite, on découvre les environs de Cascada Verde : la forêt de bambou, la cascade accessible à pied (superbe) et la balade toucan, que l’on fera en voiture. Longue montée vers le sommet de la montagne avoisinante, on entend des toucans, mais impossible de les voir, jusqu’à ce que, en redescendant…deux toucans magnifiques dans un arbre quasi dénudé, à 20m de nous. Fabuleux ! Un petit tour à la plage du parc Marino Ballena (on rentre gratos, personne dans la cahute à l’entrée). Belle plage, à voir. On rentre profiter de Cascada Verde, et oui, du coup on est resté une seconde nuit dans ce coin de paradis.

 

 

Jour 16 Uvita / Sierpe / Bahia Drake (Corcovado)

 

Départ d’Uvita vers 9h30 pour Sierpe, à 1h de belle route, pour prendre le bateau vers Bahia Drake, base de départ pour la découverte du P.N Corcovado. A peine arrivés dans ce petit village, on est pris en charge : à quel hôtel allez-vous, sortez vos bagages puis aller garer votre voiture au « parking » surveillé (5$ par nuit). On laissera une partie des bagages dans le coffre, aucun souci. Après une bonne heure de bateau ou fleuve et mer finissent par se rencontrer (roulis garantis), on débouche sur Bahia Drake (Drake’s Bay), avec l’impression d’être au bout du monde. Installation dans notre cabina, courses, petit tour sur la plage, observation de magnifiques aras (vous les entendez avant de les voir, souvent dans les amandiers) et voilà pour aujourd’hui. Les résa activités sont faites via Martina: demain, rdv à 5h15 pour une marche de 5h dans le PN Corcodo, avec guide bien sûr, et le surlendemain, snorkeling à Isla del Caño, activités via un partenaire de Tout Costa, bingo.

 

Jour 17 Rando dans le Parc Corcovado

 

Nous sommes 8, c’est le maxi par guide. 4 Allemandes, 2 Hollandaises, et nous deux. Grevin, notre guide, s’avère vite génial. De Bahia Drake, il nous a fallu une heure de bateau pour rejoindre La Sirena, point de départ des excursions dans la jungle. Durant le trajet, nous avons ralenti à deux ou trois reprises dans l’espoir (déçu) de voir une baleine. Ce sera des dauphins en fait, qui nous accompagneront un bout de chemin. Sur place, Grévin voit des traces de tapir, qu’il n’aura de cesse de débusquer, et finira par avoir gain de cause. Animal impressionnant, plus gros que nous le pensions. Au total, nous verrons des aigles, des toucans, un faucon, des singes araignées (l’espèce que nous n’avions pas encore vue), des coatis, des lézards Jésus Christ, des singes hurleurs. 5h plus tard, nous retrouvons d’autres groupes à la base de La Sirena pour le pique-nique inclus avec la visite (là encore, option végan disponible).

De retour à Bahia Drake, nous ferons la rando vers la plage Cocolito 2h aller-retour, superbe, sable marron, cocotier, personne.

 

Jour 18 Isla del Caño / route vers la vallée centrale

 

Rdv à 7h15 pour la sortie snorkelling. Nous sommes une dizaine. A l’aller, nous verrons une baleine à bosse et son petit, magique. Snorkelling en 2 étapes, un peu au large puis proche de la côte et des roches. Beaucoup de poissons de toutes tailles et couleurs, une tortue, top.  Au retour, arrêt pour le pique-nique collectif, excellent. On récupère nos bagages et on reprend le bateau pour Sierpe, puis on se dirige vers Orosi. Etape le soir un peu avant Uvita, à cabinas Tortugas.

 

Jour 19 Route jusqu’à Orosi

 

Longue route de montage vers la vallée centrale, beaucoup de camions et de cars, difficile et dangeureux de doubler. On se posera à Montana Linda. On réserve pour la visite de la plantation de café bio (Finca Cristina) le lendemain à 9h.

 

Jour 20 Café Cristina / Cahuita

 

Visite passionnante de la plantation de café bio tenue par une famille d’Américains depuis des années. Hautement recommandée (15$ par personne). Le café est excellentissime, on regrette de ne pas en avoir acheté plus. On réserve par tel à Cabinas Jenny à Cahuita. La route est longue, pénible aux abords de Puerto Limon, car ville portuaire donc énormément de camions. Cabinas Jenny à Cahuita est au bout de la route, à 10m de la mer. Grande chambre semi équipée (frigo, grille-pain, cafetière, vaisselle), grand balcon avec hamac, 40$ la nuit, avec la mer en bruit de fond.

 

Jour 21 P.N Cahuita, Puerto Viejo/ Manzanilla

 

Le matin de bonne heure, rando dans le PN Cahuita. Accès gratuit par Cahuita, sur donation, c’est rare. Ballade côtière très sympa. Peu d’animaux ce matin-là, quoique, à la fin, en bord de piste, nous verrons un aracari puis un toucan à carène (celui avec le bec multicolore). L’après-midi, petite promenade dans la réserve de Manzanilla (bof), puis plage Coclès (magnifique, chaude, grandes vagues), et petit tour magasinage à Puerto Viejo. Le contraste avec Cahuita est frappant : beaucoup d’animation ici, plein de boutiques, restau divers et variés, ambiance caraïbe plus prononcée. Bref, si vous voulez de l’animation, et des plages, choisissez Puerto Viejo, si vous voulez être au calme, Cahuita !

 

Jour 22 Refuge « Tree of Life » / Route vers Tortuguéro

 

A 11h, unique visite (guidée obligatoire) de ce refuge, géré par des Américaines. Tour passionnant de 2h sur la flore et sur les animaux recueillis. On file ensuite vers le nord, jusqu'à Cariari, où nous passerons la nuit avant de prendre le bateau à La Pavona pour le PN Tortuguero. Réservation le soir pour un hébergement à Tortuguero, bien nous en a pris, c’est la saison haute là-bas, car période de ponte des tortues, donc certains touriste sans résa s’y cassent parfois le nez et se retrouvent à dormir un peu n’importe où, parfois sur le sol des restau nous a-t-on dit.

 

Jour 23  La Pavona / Tortuguéro

 

A 45 min de Cariari (ne pas oublier de partir blindé en liquide, car pas de DAB à Tortuguéro, et beaucoup de commerces / tours opérateurs ne prennent que des espèces), on atteint La Pavona, les 12 derniers km étant de la piste. Grand parking, on paie 2 nuits de parking surveillé et l’aller-retour en bateau.

Il y a plein de bateaux et plein de touristes, la folie. 1h plus tard, on débarque au village de Tortuguero, où nous sommes accueillis pour nous rendre à notre hôtel (Aracari), très bien, avec cuisine partagée. Installation, résa des activités pour le lendemain : tour en bateau dans la mangrove, sortie tortue le soir. Certains font tout le jour de leur arrivée et repartent le lendemain matin.

Le soir, nous avons fait la sortie de nuit proposée par l’hôtel, mais il faisait trop sec, donc pas de grenouille verte aux yeux rouges, notre objectif, mais un serpent, un opossum, un énorme cricket… Très moyen.

 

Jour 24 Tortuguéro

 

Départ pour le tour en bateau à 7h. Il fait beau, ça s’annonce bien. La connexion carte bleue se fait mal au parc, du coup il faut payer en espèce. Ouille, ça risque d’être juste pour le reste de notre séjour. Ce tour est super, pleins d’oiseaux, de lézards, d’iguanes, un gros caïman juste à côté du bateau, un paresseux, un fourmilier même.

L’après-midi, tour dans le parc national, balade tranquille en forêt, quelques singes, et des traces de tortues sur la plage :

 

 Le soir, on apprend que l’on fera partie des groupes de 20h-22h (il y a aussi ceux du créneau 22h - minuit), secteur 30 et quelques, c’est-à-dire pas trop loin. Pour certains groupes (8 personnes maxi par guides), il faut marcher 3 km ou plus pour atteindre son secteur d’observation décidé par les gardes-forestiers. On attend pas longtemps, les gardes viennent nous chercher quand la tortue a commencé à pondre (sinon, elle risque de faire demi-tour si on la dérange lors de son approche). Aucune lampe-torche autorisés sur la plage, aucune photo, juste la lumière rouge des gardes et de notre guide. Spectacle fabuleux, gravé dans nos mémoire : la ponte, le recouvrement camouflage, le retour à la mer, l’arrivée sur la plage, le tout sous un ciel étoilé, et surtout dans des conditions de strict respect des animaux. Inoubliable et notre guide Luis, épatant, plus de 20 ans d’expérience et toujours aussi passionné, comme si c’était sa première fois.

 

Jour 25 Tortuguéro / Hérédia

 

On reprend le bateau pour La Pavona où on récupère el coche  et comme c’est le week-end, on appelle pour réserver près de San José pour ce soir. Dur dur, 5 coups de fil plus tard, on a un hôtel à Hérédia. On y laissera la voiture pour prendre les transports urbains et faire un tour à la capitale (marché couvert entre autres). Bof, pas très beau mais particulier, à voir.

 

Jour 26 Villages de Sarchi et de Grécia / Alajuéla

 

Bon, nous faisons les villages que nous avions décidé de zapper à l’arrivée, et c’était bien comme ça. En effet, les villages sont moyens par contre ils comportent d’immenses boutiques de souvenirs en tout genre, idéal en fin de séjour quand il reste des cadeaux à faire. Le soir retour à notre premier hôtel (Casa Tago, réseau Chez Pierre), debrief avec Fabien de Tout Costa, la boucle est bouclée.

 

Jour 28 Alajuela /Miami /Madrid / Paris

 

Dernier petit dèj, puis on rend la voiture, navette vers l’aéroport, un long voyage nous attend. C’était top, la météo était très clémente pour la saison des pluies, les animaux étaient au rendez-vous, les Ticos et Ticas ont été supers, bref des vacances géniales!