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Compte-rendu de notre voyage au Costa-Rica, décembre 2016

Après avoir beaucoup fouillé sur ce forum pour trouver des informations et préparer notre voyage, à notre tour de vous partager notre expérience.

Dates du voyage : 22 décembre 2016 au 1er janvier 2017

Itinéraire : San José, Puerto Jimenez/Corcovado, Matapalo/Quepos, Monteverde, La Fortuna/Arenal, San José

1. L'arrivée à Alajuela et première nuit Chez Pierre
On conseille vraiment de faire cette première nuit dans un hôtel de Chez Pierre, car le briefing avec un des membres de la team ToutCostaRica (TCR) est vraiment un plus. Ça permet d'avoir de nombreuses informations pratiques sur le pays et ça nous aide beaucoup pour le séjour.
Notre hôtel ("Détente") était très bien : agréable, propriétaire extrêmement serviable et disponible, possibilité de manger sur place le soir (ou de se faire livrer par un restaurant aux alentours), déjeuner très copieux le matin.
Un début parfait ! Le taxi pour l'aéroport nous attendait le lendemain matin à l'heure exacte, c'était parti pour notre escapade au Corcovado !

2. La péninsule d'Osa et le parc du Corcovado
Le HIGHLIGHT de notre voyage, et de très loin. Très très conseillé !
Commençons par le début, le vol interne via Sansa : toute une expérience. Tout petit avion 12 places (environ), survol des montagnes du Costa-Rica à travers les nuages, magnifiques. Aucun problème concernant le poids des bagages ; nous avions deux sacs chacun (un gros + un petit) et étions en dessous des 18kg par personne pour les deux sacs (limite autorisée).
Ensuite, Puerto Jimenez, on a adoré. Petite ville qui parait encore très préservée (si on compare avec d'autres villes beaucoup plus touristiques, voir plus bas). Ça parait beaucoup plus authentique. On dormait aux Cabinas Jimenez, B&B très correct, bon rapport qualité/prix. Prêt de kayaks pour aller sur le Golfe (où on a croisé un dauphin en promenade) et de vélos pour aller à la plage ou dans le village. Repas du midi au Soda Pura Vida, plats corrects et petits prix (le propriétaire parle seulement espagnol et italien), et repas du soir à la Marisqueria après une belle averse tropicale : excellent restaurant, plats très copieux et service impeccable, en plus de prix super compétitifs. Un des meilleurs restos de notre voyage.
Côté plage, c'est pas incroyable à PJ : la plage principale est assez éloignée du village et la piste pour y aller est vraiment cabossée. Par contre, pas grand monde (mais baignade compliquée par des vagues assez grosses).
Point météo : à la période où nous y étions (fin décembre), la péninsule d'Osa est très chaude. Lorsque le soleil tape, il tape vraiment fort (l'équateur n'est pas loin). Crème puissante obligatoire, les coups de soleil arrivent vites. On a quand même eu pas mal de passages nuageux durant notre séjour là-bas et quelques averses. Mais dans l'ensemble, pas trop à craindre de côté pluie on dirait.

Après PJ, direction le parc du Corcovado pour un trek de 2 jours avec Surcos Tours. Grosse recommandation pour cette agence au service client irréprochable. Notre guide Bolivar (indépendant travaillant pour Surcos et d'autres) a été magique pendant ce trek, de très bons moments avec lui ! Le prix n'est pas donné (env. 100$/pers/jour) mais on regrette pas une seconde.

Donc, départ de PJ à 5h30 en taxi collectivo pour rejoindre Carate (1h30 de piste env.). Il y a 3 moyens de rejoindre Carate depuis PJ : le taxi normal, très cher, le taxi collectif (des mini-bus tout confort) qui fait un aller retour par jour (15-20$/pers) ou le collectivo, une bétaillère qui fait 2 allers-retours par jour pour 9$/pers (oubliez le confort). Possible aussi avec sa voiture mais quelques passages de rivières qui ont pas l'air simple.

Arrivés à Carate, départ pour le parc par la plage. Au total, entre Carate et Sirena, étape du jour, environ 8 heures de marche pour nous (avec pauses). Les cartes indiquent une vingtaine de kilomètres, notre smartphone en a compté presque 10 de plus. Entre la distance, la chaleur et le poids des sacs (lourds car 3 litres d'eau par personne + bouffe + fringues), cette rando est relativement difficile. Par contre, elle est magnifique. Enormément d'animaux : plusieurs espèces de singes, des coatis, des fourmiliers, de nombreux oiseaux, etc etc... La végétation est aussi assez incroyable.

A la Sirena, la base est très rustique mais elle est entrain d'être rénovée (d'ailleurs le prix de la nuit va prochainement être multiplié par 7 !!!). Les sanitaires étaient déjà rénovés à notre arrivée et sont vraiment très corrects. Pas d'eau chaude. L'eau est potable à 99%, prenez des pastilles d'iode pour être sûrs. Ça vaut la peine de passer une journée complète à Sirena (ce qu'on n'a pas fait) car il y a de nombreux sentiers et beaucoup d'animaux. On a pu voir un tapir endormi à notre arrivée. Certes, ça fait passer 2 nuits dans cette base coupée du monde et rustique, mais avec le recul on le conseille. Puis ça permet de se reposer avant le retour...

Sur le retour, marche un peu moins exigeante car départ plus tôt (5h00) donc moins chaud. Mais les mollets tirent encore de la veille. On a eu la chance de voir le fameux puma sur notre retour.

A propos de la marche Sirena/Los Patos (autre itinéraire qu'on n'a pas fait) : c'est encore plus long et ça monte bien. Selon moi, à réserver seulement aux très bons marcheurs.

Après cet inoubliable trek, impossible de quitter le Corcovado si vite. Arrêt au LaLeona Eco Lodge juste à la sortie du parc. Deux nuits là-bas, et des souvenirs pour la vie. C'était MAGIQUE ! LE lieu parfait pour déconnecter. Pas d'internet, pas d'électricité (sauf parties communes, le midi et le soir). Les tentes/bungalows sont géniaux ; un parfait mélange entre confort et immersion dans la jungle. Douche comme dans les pubs de gel douche. On était dans une tente en bord de plage, vraiment cool ; on conseille pas forcément les tentes dans la montagne, c'est vraiment long et pas facile pour y monter. Les repas sont excellents. Le personnel est super dispo. Quel pied c'était !! On y a passé deux jours et deux nuits, on aurait aimé y passer une petite semaine. Le prix nous aurait toutefois freiné surement : quand même 130$/jour/pers pour la nuit et les trois repas (hors conso au bar).

Retour à PJ en collectivo (la bétaillère - pas confortable certes, mais très marrant à faire) et location de 4x4 auprès de Solid via TCR. Bien content d'avoir choisi TCR pour la location, car tarifs avantageux et surtout assistance super utile en cas de pépin. Ça a été notre cas (problème de ceinture de sécurité) et on a été bien contents d'être passé par eux.

Puis route vers la côte et Quepos après un stop à Finca Kobo, une ferme biologique organisant un tour autour du chocolat. Très agréable, on a appris plein de choses: pour avoir fait un autre tour vers Monteverde (café + chocolat), on a préféré celui-ci, car plus authentique et moins touristique.

3. Autour de Manuel Antonio
Arrivée à Matapalo et on commence à déchanter. Après tant de nature et d'authenticité (et peu de tourisme de masse) sur Osa, on se retrouve dans un endroit vraiment trop touristique. B&B tenu par un belge, resto tenu par une allemande, les nombreux locaux rencontrés à Osa nous manquent. Les prestations sont correctes mais le contraste est là. On passe juste la nuit puis direction le parc de Manuel Antonio le lendemain. Et là on monte une marche côté tourisme. A PENSER : les grandes vacances des Ticos sont de mi-décembre à mi-janvier, et pour leurs vacances, les Ticos partent sur les plages. Manuel Antonio comportant de très belles plages, on se serait cru sur la Côte d'Azur en été (peut-être pas mais presque). Beaucoup de monde, beaucoup d'enfants et de poussettes, peu de calme. Des sentiers sympas et pas mal d'animaux (paresseux, boa, singes à quelques mètres). De belles plages aussi. On conseillerait d'y aller tôt le matin (7h) et de s'en aller quand la majorité du monde arrive (10h-11h), ou alors de ne pas le faire (le Corcovado est 1000 fois mieux pour nous).

4. Monteverde
Monteverde ensuite. On commence à trouver le Costa Rica cher. On s'aperçoit qu'au Costa-Rica, tout est payant, même des randonnées (entre 10$ et 15$/pers à chaque fois). On randonne quand même à la réserve Santa Elena et c'est magnifique. La végétation est incroyable ! L'altitude et le "printemps toute l'année" donnent de magnifique forêts de mousses et fougères. Qui dit altitude dit aussi fraicheur : alors qu'on avait très chaud sur la côte, on ressort les pantalons, pulls et coupe-vent. Note : penser à prendre tout ça avant de partir ;) Fin-décembre/début janvier est généralement une période très venteuse à Monteverde, et on a effectivement pu constater ça.
Nuits à Cabinas el Pueblo, pas terrible (mais pas cher). Plutôt auberge de jeunesse que B&B. Coup de coeur pour le soda Bonanza et Sabor Tico.
Passage par le tour café-chocolat du Trapiche (bien sans plus) puis route vers La Fortuna autour de la laguna. On n'aura pas fait d'activité "extrême" à Monteverde (zipline, quad, etc...), un peu refroidis par les prix élevés et la météo mitigée.

5. La Fortuna / Arenal
Autant la piste pour arriver à Monteverde par l'ouest (depuis Puntarenas) est plutôt bonne, permettant de rouler à bonne allure, autant celle entre Monteverde et Tilaran est beaucoup plus chaotique : beaucoup de trous sur cette piste. La route autour de la lagune de l'Arenal semble offrir de superbes points de vue, mais pas de chance pour nous, des nuages très bas au-dessus du lac nous ont gaché le spectacle.

Arrivés à La Fortuna, direction les Baldi Hot Springs pour une longue après-midi spa. LA grosse différence avec les spas qu'on avait pu faire en France et au Québec (hormis la végétation et le climat), ce sont les enfants, très nombreux en cette période de vacances. Ça ressemblait donc davantage à un parc aquatique qu'à un spa. C'est agréable de se baigner dans ces grandes piscines d'eau chaude, mais beaucoup de monde néanmoins. Conseil : peut-être que les Tabacon Hot Springs seraient moins fréquentées (mais plus chères quoi que plus "naturelles") ; sinon, la rivière chaude (accès gratuit) qui coule près de Tabacon semble être un bon spot.

Pas de chance pour nous à La Fortuna, après les nuages du J1, c'était une pluie continue qui nous attendait le deuxième jour. Impossible donc de faire la randonnée au Cerro Chato ni même de voir le volcan.
A La Fortuna, énormément d'activités de tout genre proposées, mais dans l'ensemble, des prix élevés partout. Avec le recul, on ne conseillerait pas forcément cet endroit à cette époque de l'année ; la météo parait pas optimale et l'endroit est très fréquenté par les touristes (tant locaux qu'étrangers). Il y'aurait surement eu des endroits plus authentiques à visiter.

Côté resto, on conseille le Soda Ara (très local) et le restaurant Don Rufino (gastronomique mais prix abordables).

FIN

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